Antoine Vayer

• Professeur d'EPS, ancien coureur 1ère catégorie, ancien entraîneur de l'équipe Festina, de Christophe Bassons et de Jérôme Chiotti, il a créé AlternatiV, une cellule de recherche, d'entraînement et de communication. Il est professeur d'EPS à Plérin.
• 1994 : il entraîne Lylian Lebreton et Pascal Hervé.
• 1995 : à partir de septembre, il entraîne l'équipe Festina, en particulier pour les contre-la-montre. Il exercera jusqu'en 1998. Jérôme Chiotti devient champion de France de cyclo-cross..
• 1998 : en octobre, il crée AlternatiV, une cellule d'entraînement, de recherche et de communication, visant à proposer une alternative au dopage, fondée sur des méthodes d'entraînement transparentes, scientifiques et interactives. Christophe Bassons et Laurent Madouas font partie des premiers coureurs suivis.
• 1999 : Chronique le Tour de France 1999 dans Le Monde.
• 2000 : Lance le manifeste "100 pour 2000", destiné à énoncer les règles fondamentales d'un sport à visage humain. Parmi les signataires, on retrouve Félicia Ballanger, Christophe Bassons, Jérôme Chiotti, Gilles Delion, Thomas Frischknecht, Frédéric Grappe, Erwan Menthéour, Sophie Villeneuve, Willy Voet ou encore Roxana Maracineanu (natation), Jackson Richardson (handball) et Simon Lessing (triathlon).
• 2001 : Chronique le Tour de France 2002 dans L'Humanité.
• 2003 : Chronique le Tour de France dans Libération.
• 2006 : Chronique le Tour de France dans Libération.
• 2007 : Chronique le Tour de France dans Libération.
• 2008 : Chronique le Tour de France dans Libération. sous le pseudonyme de Philippe Dutonnerre, coursier virtuel de "Libé", il raconte son Tour avec "des vrais morceaux de vérité dedans".
• 2009 : Chronique le Tour de France dans Libération.
• 2010 : entraîne Matt Decanio, un ancien professionnel américain, dopé repenti, désormais établi en France et évoluant dans la formation Olympique cycliste Val d'Oise. Il chronique le Tour de France pour Le Monde.
• 2011 : Il chronique le Tour de France pour Le Monde.
• 2012 : Il chronique le Tour de France pour Le Monde.
• 2013 : Il crée sa maison d'édition "Alternativ Editions" et prépare publie "Tous dopés ? La preuve par 21". Il chronique le Tour de France pour Le Monde.
• 2014 : Il chronique le Tour de France pour Le Monde et publie un article simultanément sur cyclisme-dopage.com et chronoswatts.com.
• 2015 : Il chronique le Tour de France pour Le Monde.
• 2016 : Au travers de sa rencontre avec un des meilleurs cyclistes de sa génération, il propose, dans le livre "Le cycliste masqué", le témoignage sans fard sur la vie quotidienne d'un coureur professionnel. Le 12 juin, il lance avec Hajo Seppelt, Mathieu Blanchet et Sebastian Mondial une plateforme destinée aux lanceurs d'alerte dans le monde du sport : SportsLeaks.com.
• 2017 : Il chronique le Tour de France pour Le Monde.
• 2018 : Il chronique le Tour de France pour Le Monde.
• 2019 : Il chronique le Tour de France pour Le Monde.
• 2020 : Il chronique le Tour de France pour L'Humanité. En soutien au dessinateur Espé, il décide d'arrêter sa collaboration. Il publie ses chroniques suivantes sur chronoswatts.com et sur notre site.
• 2021 : Il chronique le Tour de France pour chronoswatts.com et sur notre site.
• 2022 : Il chronique le Tour de France pour notre site.
• 2023 : Il chronique le Tour de France pour notre site.

Ils ont dit de lui

2001

• Jérôme Chiotti, un de ses poulains : « Je reconnais être épaté par son boulot, pour ne pas dire admiratif, d'autant qu'il ne lutte pas à armes égales dans un monde corrompu par la tentation des dernières trouvailles moléculaires ou de synthèse. A ce jour, cette collaboration est plus que jamais d'actualité. » (Jérôme Chiotti dans De mon plein gré, 2001)

2002

• Richard Virenque (ancien coureur Festina entraîné par A. Vayer) : "Je me suis aperçu très vite qu'il n'était pas compétent et je ne lui ai pas accordé ma confiance." (Plus fort qu'avant - Jean-Paul Vespini - Robert Laffont 2002)

2007

• Jean-Marie Leblanc (ancien Directeur du Tour de France) : "Ce chercheur autoproclamé qui calcule la puissance développée par les coureur devant son écran de télévision ?" (Le Tour de ma vie - Jean-Marie Leblanc - Solar 2007)

2009

• Laurent Fignon, visiblement ignorant de la méthode de calcul des watts : "Je ne crois pas du tout les études scientifiques faites à la télévision, en regardant la télé, en décomptant le nombre de coups de pédales, le soi-disant braquet qu'ils ne connaissent pas non plus, de toute façon. Donc tout ça, c'est du pipeau. C'est pour faire vendre du papier. C'est toujours les mêmes que l'on voit faire ça, tous les ans. Ce sont des gens qui, grâce au dopage, gagnent de l'argent, se font une réputation là-dessus de blancheur. On prend le cas d'Antoine Vayer, je vous rappellerais quand même qu'il était dans l'affaire 98 avec Festina. Donc je ne vois pas comment on peut prendre ses propos au sérieux." (Europe 1 - 23/07/2009)

20138

• Bernard Hinault : "On ne peut pas déterminer la puissance de quelqu'un en le regardant à la télévision. C'est ridicule car il faut déjà savoir quel pourcentage dans la montagne, d'où vient le vent, le poids de l'athlète, le seul moyen serait les capteurs de puissance qu'il y a dans le vélo. (...) Je connais celui qui fait ça. (...) Il est complètement con." (franceinfo.fr - 10/05/2013)
• Chris Froome, avant le Tour de France 2013, à propos de "Tous dopés ? La preuve par 21" : "C'est difficile de ne pas se mettre en colère parce qu'on a l'impression que mieux on fait notre travail, plus les gens pensent que nous sommes dopés. Il y a encore beaucoup de scepticisme et beaucoup de fans ont été déçus. Je comprends ça. Je suis un de ces fans. Mais le sport a changé. Je sais que mes résultats ne vont pas être effacés dans cinq, six ou sept ans." (guardian.co.uk - 22/06/2013)
• Chris Froome encore : « Il a calculé que j’ai poussé 440 watts lors des étapes pyrénéennes ? Je lui réponds que c’est impossible humainement d’atteindre une telle puissance durant toute une journée. » (Conférence de presse, 11/07/2013, cité par lavenir.net le 11/07/2013)

2016

• Pascal Chanteur, ancien coureur cycliste et président de l'UNCP : « Ce monsieur vit de mensonges et abreuve les réseaux sociaux et autres de toutes ces analyses farfelues. Pascal Hervé qui était coureur chez Festina a même déjà dénoncé plusieurs fois son incompétence notoire. » (be-celt.com, 21/06/2016)
• Gilles Simon, journaliste : « Chronomètre en main devant leur poste de télé, ces pseudo-experts se font forts de mesurer au watt près la performance d’un coureur. » (lequipe.fr, 13/04/2016)
• Richard Virenque, ancien coureur Festina : « Avec ta carrière éphémère en tant qu'entraineur, tu n'as pas du avoir le temps de comprendre grand chose. » (Twitter, 19/03/2016)

2018

• Johan Bruyneel, ancien directeur sportif, après qu'Antoine Vayer ait rappelé sur Twitter que Laurent Jalabert était sous traitement de Salbutamol et de Pulmicort (corticoïde) lors du Tour de France 1998 : « Tu es vraiment un mec chiant et un fouteur de merde !!! » (twitter.com, 23/07/2018)
  
  

2021

• Remco Evenepoel : « Le plus important est que je suis heureux dans ma vie et que je m'en b*ts les c***lles de tes commentaires. Bonne journée. » (Twitter, 16/01/2021)
  
  

  Le plus important est que je suis heureux dans ma vie et que je m?en b*ts les c***lles de tes commentaires.
  Bonne journée.

  — Remco Evenepoel (@EvenepoelRemco) January 16, 2021

2022

• Jérôme Chiotti, ancien coureur : « Dès 1994, quand je suis passé pro. On s'est connus parce qu'il devait être Directeur Sportif de Corbeil Essonnes, et puis les frères Madiot sont venus s'ajouter dans l'équipe 10 jours avant le début de saison. Les frères Madiot étaient originaires de Mayenne, comme lui, et ils ne le supportaient pas. Du coup, il n'a jamais été Directeur Sportif de l'équipe de Corbeil Essonnes. Je l'avais côtoyé lorsqu'il m'avait amené de Nantes jusqu'à l'étoile de Bessèges, ma première course en pro. Nous avions sympathisé, et son discours était tellement convaincant que j'ai voulu qu'il soit mon entraîneur. C'était en 1994, et je payais déjà moi-même un entraîneur. Ensuite, on ne s'est pas quittés avec Antoine. Au début, j'avais du mal à lui dire que j'avais ses plans et aussi mon programme personnel médical. Surtout que c'est lui qui m'a fait rentrer chez Festina, quand j'ai eu des soucis avec le Groupement, qui s'est arrêté. Il connaissait très bien Bruno Roussel, il m'a fait rentrer chez Festina. Après que j'ai été champion du monde, Bruno Roussel l'a fait rentrer comme entraîneur de toute l'équipe Festina. Il m'a aidé à rentrer et je l'ai aidé à rentrer ! Il était tout de même assez naïf, il ne se rendait pas compte qu'il y avait beaucoup de produits chez Festina. » (spe15.fr, 09/08/2022)
  
  

Il a dit

• "Le sport c'est atteindre ses limites, le dopage les dépasser."

1999

• "Il est clair qu'un certain nombre de coureurs qui sont toujours devant depuis le début de saison n'ont plus de limites musculaires. C'est comme un moteur qui tourne à 12000 tours sans s'encrasser. Ils peuvent rouler des heures comme ça sans fatigue. Plus ils roulent, plus ils récupèrent, c'est dégueulasse pour les autres." (Libération - 17-18/04/1999)
• "Des Bassons purs et durs mentalement, il y en a peut-être trois ou quatre dans le peloton." (L'Equipe 05/07/1999)
• A propos de la puissance développée par Lance Armstrong dans le Tour de France 1999 : "Humainement et physiologiquement, ce n'est pas possible." (Le Monde 30/10/1999)

2005

• A propos de Lance Armstrong : "Armstrong je ne le considère pas, pas plus qu'Indurain. Ils ne sont rien, ne valent rien. Ceux qui ont gagné le Tour pour moi s'appellent Michele Ferrari et Sabino Padilla (NDLR : professeur de physiologie et préparateur auprès de Miguel Indurain chez Banesto). Ce sont eux les champions." (La Flamme Rouge - 12/2005)

2010

• A propos de Fabian Cancellara : "Quand j’entraînais l’équipe Festina à la fin des années 90, les coureurs étaient «boostés» à mort à l’EPO, anabolisants et autres hormones de croissance. Leurs performances n’arrivaient pas à la cheville de ce que réalise Cancellara. C’est tout simplement impossible humainement et sans aide extérieure." (swissinfo.ch - 03/07/2010)
• "La lutte antidopage sert de paravent à la tricherie. Tout le monde sait bien qu’il est très facile de contourner les dispositifs de contrôle. Le coureur sait exactement quel test il va subir et à quel moment. Il va pouvoir adapter sa posologie en conséquence, ce sera d’autant plus facile s’il a beaucoup d’argent." (swissinfo.ch - 03/07/2010)

2013

• A propos de Miguel Indurain : « Armstrong ? Presque un petit joueur à côté du roi Miguel. » (lemonde.fr, 06/06/2013)
• « Le fonds de commerce des dopés, ou plutôt des tricheurs, c’est notre naïveté de spectateur. » (liberation.fr, 09/11/2013)

2014

• A propos d'Andy Schleck : « Déprimé, il se confiera. Plus tard. Pour soigner la dépression, il faut parler et « positiver ». » (lemonde.fr, 15/07/2014)

2017

• « Légaliser le dopage, ce serait de la barbarie. » (worldzine.fr, 22/08/2017)
• A propos de Chris Froome et son contrôle positif à la Vuelta 2017 : « Froome décrédibilise ce que des dizaines de coureurs avaient péniblement reconstruit en quelques années : une restauration de l'image du sport cycliste. » (Twitter, 16/12/2017)

2018

• « J’avais une relation un peu fusionnelle avec Laurent Brochard, mais on n’a jamais parlé de rien. Avec d’autres, si. Comme Pascal Hervé, que j’entraînais avant Festina. En 1997, il m’avait mis du pot belge dans mon café. (...) Les coureurs passaient des tests VO2 Max avec moi. Un Christophe Moreau est passé de 70 à 92 en six mois, ça m’a interpellé quelque part. (...) En 98, Bortolami, me dit, « Bassons, il est super fort. Il faut le mettre à 42, 45, et il gagne Roubaix avec moi. » Là c’est clair… Et Bortolami était suivi par Ferrari. » (ouest-france.fr, 09/07/2018)
  
  

2019

• A propos de Lance Armstrong : « Au Circuit de la Sarthe, deux mois avant le Tour, il s’était étonné en présence de Jean-Cyril Robin (qui me l’a rapporté), que les cyclistes français, à la suite du Tour Festina, n’osent plus prendre de l’EPO. C’est tout juste s’il ne trouvait pas ça débile de leur part. » (lavenir.net, 02/07/2019)
  
  
• A propos de Miguel Indurain : « Un Miguel Indurain n’a jamais été inquiété, et son image n’a jamais été écornée non plus. Sans doute parce qu’il était très gentil, courtois, souriant. Mais voilà, il pesait 80 kg et lâchait pourtant tous les grimpeurs dans les cols, même Pantani, qui était gavé d’EPO lui aussi. Dans mon jargon, on appelle ça un «mutant». Sans parler des Riis, Zulle, Virenque ou Jalabert qui n’étaient pas en reste. Donc par rapport à eux, et à leurs performances surhumaines, un Armstrong faisait presque figure de dopé modéré. Imaginons aujourd’hui, un coureur comme votre Wout Van Aert, qui doit faire plus de 75 kg et qui monterait les cols à la vitesse d’Indurain, on se poserait immédiatement des questions, non? » (lavenir.net, 02/07/2019)
  
  

Je suis le cycliste masqué (2016)

En 2016, au travers de sa rencontre avec un des meilleurs cyclistes de sa génération, il propose, dans le livre "Le cycliste masqué", le témoignage sans fard sur la vie quotidienne d'un coureur professionnel.

Entretien sur LCI le 29/04/2016

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Ses propositions pour lutter contre le dopage

• "Certes, l'espoir de trouver les modifications de l'expression de certains gènes est mince. Reste le contrôle longitudinal très rapproché : c'est-à-dire prises de sang et d'urine, fiche anthropométrique pour mesurer les os (pour détecter la prise d'hormone de croissance), le tout géré par un organisme indépendant."(Libération - 28/07/2006)

Les coureurs entraînés par Antoine Vayer

• Olivier Adam
• Christophe Bassons
• David Bertou
• Matthieu Boulo
• Philippe Bouvatier
• Jérôme Chiotti
• Matt Decanio (en 2010)
• Nathalie Guéreau
• Charles Guilbert
• Mickaël Hacques
• Jean-Jacques Henry
• Pascal Hervé
• Steve Houanard, jusqu'en octobre 2011
• Andrei Kivilev
• Lylian Lebreton
• Pascal Lino, dont il se sépare après ses aveux de dopage en 1999
• Laurent Madouas
• Anthony Morin
• Jean-Christophe Péraud (jusqu'en 2004)

Bibliographie

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Revue de presse

• Les Alpes à la vitesse d'une moto? Bizarre... (2003)
• Stupéfiants records dans les Pyrénées (2003)
• Pas de «socquette légère» en montant vers La Toussuire (2006)
• Rasmussen, plus fort que les dopés d'hier (2007)
• Une bouffonnerie plus que prévisible (2007)
• Vers un cyclisme à deux plateaux (2008)
• Plus fort encore que les Festina de 1998 (2008)
• Des temps de passage inhumains sur les épreuves pré-Tour (2011)
• La montagne, révélateur du dopage (2011)
• Cette année, aucun coureur n'a été flashé à plus de 410 watts (de moyenne) en montagne (2011)
• Le plateau ovoïde, botte secrète de Bradley Wiggins ? (2012)
• C'est Schleck qui a raison, le poison agit encore (2012)
• Editorial de La Preuve par 21 (2013)
• C'est quoi les watts ? (2013)
• Exemple détaillée d'une zone de mesure Radar (2013)
• Froome aussi puissant qu'Armstrong et Ullrich en 2003 (2013)
• Froome est-il "le meilleur rouleur-grimpeur" de tous les temps ? (2013)
• Une barre de céréales et ça repart pour Chris Froome (2013)
• Pour tout comprendre sur le calcul des watts (2013)
• L'abandon de Froome : le grand soulagement (2014)
• Tour de France : Nibali dans le sillage de Froome (2014)
• La dissuasion n'affecte pas l'irréductible Italien (2014)
• Tour de France : les enfants de Poulidor (2014)
• Nibali, dernier « surhumain » avec ses 417 watts (2014)
• Dopage : en vingt ans, la méthode des « radars » a fait ses preuves (2015)
• « Chris, prouve-nous qu'on peut aussi croire en toi » (2015)
• Le « moteur » du Maillot jaune bridé après les Pyrénées (2015)

En savoir plus

• Le manifeste "100 pour 2000"
• La méthode de calcul développée par Antoine Vayer et Frédéric Portoleau
• Pouvez-vous gagner le Tour ?
• Dossier du journal L'Equipe
• La pleine puissance en cyclisme (Edition Polar France - 2002)
• Cliquez ici pour en savoir plus